Day 27 - 28 : Irresponsible Hate Anthem

justine BETEMS
19 mars 2017
2 min de lecture

J'écris cet article très tard, j'en suis désolée. Ces derniers jours ont été un peu particuliers. Jeudi, j'allais travailler et continuer d'être le scénario de ma nouvelle performance sur Trump. En rentrant de la WCCW, mon colocataire, loin d'avoir la lumière à tous les étages, m'a reproché de m’intéresser et de critiquer un pays qui n'était pas le miens. Résumons la conversation à : Pourquoi tu t'occupes de critiquer notre pays? Nous on s'en fou de l'Europe alors qu'est-ce que tu nous casse les couilles à parler féminisme ici ? Trump n'est pas misogyne. Le Féminisme ça a rien à foutre ici, et je vois pas à quoi ça sert de critiquer la société patriarcale, tu dois t'habituer à ça.

J'adore débattre des enjeux du Féminisme, des droits des Femmes dans le monde, de la cause LGBTQI ou encore de la societé patriarcale, domination masculine et White Supremacy. Mais avec lui, rien n'est possible. Toute la conversation s'est basée sur '' je te donne un argument, mais tas pas le droit de le contester parce que sinon je te reprocherai à chaque fois que ca te concerne pas et que t'es pas dans ton pays " En revanche, lui avait le droit de donner son avis sur les partis extrême en Europe, de nous comparer les uns et les autres, de nous juger à nos différentes couleurs de peaux, et de nous critiquer ouvertement. J'ai donc passé deux jours bien remontée à ne plus vouloir parler de quoi que ce soit avec personne (mais surtout lui). A remettre ma venue en question, me demander si j'étais oui ou non en légitimé à parler de la politique abjecte du président orange. Pensant, lisant, mais surtout rageant inlassablement sur mes stressballs.

Fuck Off. Je le ferais quand même. Vendredi à donc été basé sur la détente où je suis partie fêter la Saint Patrick avec mes amours Frenchy et KP à Santa Monica. Alors comme dirait si bien Slipknot, 'Do nothing Bitchslap'