Day 666 : American Satan
- justine BETEMS
- 19 avr. 2017
- 3 min de lecture
Hier soir j'étais invitée à la projection privée du film American Satan au cinéma Arclight de Hollywood, sur Sunset. Ce film tourné en deux petits mois, est un thriller écrit et réalisé par Ash Avildsen et Matty Beckerman. Pour résumer l'histoire , c'est un groupe de cinq jeunes ( 2 anglais et 3 américains ) qui veulent percer dans le Rock et décide d'arrêter l'école pour aller tenter leur chance à Los Angeles. ( Jusque là, c'est bateau ). Ils vivent dans leur Van, font des jobs pourris pour gagner de la thune tandis qu'ils ne remplissent aucunes salles comme ils le voudraient. Un inconnu ultra chelou qui voit en eux un potentiel fou, tente de les manipuler émotionnellement, leur parlant de satanisme, de réussite etc.. Pris en otages dans un pacte Faustien, leur musique et ses altercations controversées finissent par influencer la société au-delà de tout ce que ce siècle avait vu en matière de violences.. Le film, a déjà d'emblée volé mon cœur par les lumières. De plus, il semblerait que Ash Avildsen (enfin il semble pas, il me l'a confirmé) a voulu ici être fidèle à la vraie essence, le vrai esprit du Rock de Los Angeles. Références abondantes aux Hollywood Vampires, Mötley Crüe, croyances sataniques diverses (cf mon article sur le Rainbow) Ce qui est agréablement surprenant, car la plupart des films récents sur le Rock ont plutôt eu tendances à enfoncer le couteau dans la plaie bien ouverte des clichés. Le sujet est traité avec un érotisme que je n'avais pas vu dans ce genre de film avant. Cru. Envoûtant. Déstabilisant. Culpabilisant. Les acteurs sont incroyables. Et ça ne peut être que logique quand on sait qu'ils jouent presque leur propres rôles, tous de réels musiciens, producteurs etc.. Je savais qu'Andy Biersack (aka Johnny Faust), que tout le monde connait comme étant leader de groupe comme Black Veil Brides ( ark mes oreilles saignent rien qu'en écrivant le nom du groupe) avait un potentiel vocal vraiment génial. Mais je ne connaissait pas ses talents d'acteurs. Franchement remarquable. Il ne joue pas le personnage il le vit , il vit sa folie et sa fragilité. Il livre complétement une vraie partie de lui dans ce film. BLUFFANT. J'ai eu deux autres coups de cœurs, pour Booboo Steward (aka Vic Lokota) et Sebastian Gregory (aka Dylan James), tout deux musiciens de formation. Booboo joue à merveille le bluesman pacifiste dont son seul amour est la musique, Sebastian est lui le batteur qui fonce tête baissée, coké à mort, énergie à revendre. Bref. Quand mon amour pour le Rock et pour le Sunset Strip a été hypnotisé par ce film. Quand j'ai remarqué qu'ils étaient la rangée derrière la mienne, je me suis précipité à la fin de la séance féliciter Booboo et Sebastian, qui m'ont de suite convié à leur after-party. J'ai donc passé le reste de la soirée à discuter avec la production, les scénaristes, mais aussi les acteurs. NB : Pour les groupies de Andy. Il a un visage à coupé le souffle certes, mais il a un corps absolument terrifiant ( et c’est ce qui fait sa force dans ce film à vrai dire. Totale et fascinante dualité ). Malgré le fait qu'il soit malade nous avons parlé quelques dizaines de minutes, humble et réalise encore très peu sa performance d'acteur dans ce film. Booboo et Sebastian sont d'une gentillesse et d'une jovialité incroyable. Bref je suis rentrée en me disant que javais vécu un vrai bon moment de rock n roll. Merci
Pas de Playlist aujourd'hui,
juste la Bande annonce du film :
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